Sortie de la Grande Bretagne de l'UE: Réactions des dirigeants
Le président du Parlement européen, le social-démocrate allemand, Martin Schulz, a affirmé qu’il allait «s’entretenir avec la chancelière Angela Merkel» afin d’«éviter» un effet domino. «La réaction en chaîne que les eurosceptiques célèbrent maintenant un peu partout n’aura absolument pas lieu», a-t-il affirmé. «Je ne suis pas choqué», a-t-il par ailleurs déclaré, ajoutant : « Nous nous étions préparés». «Nous respectons ce résultat mais la Grande-Bretagne a décidé de partir» a-t-il regretté.
La France
La France a regretté le vote britannique et appelé l'Europe à « réagir » pour « retrouver la confiance des peuples », selon le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault.
La Pologne
Witold Waszczykowski, ministre polonais des Affaires étrangères, sur la chaîne TV Republika: « C'est une mauvaise nouvelle pour l'Europe, pour la Pologne (...) C'est un grand dilemme pour les eurocrates. Nous voulons tous conserver l'UE, la question est de savoir sous quelle forme.
L'Autriche
Le chef de la diplomatie autrichienne, Sebastian Kurz, s’est lui dit « sous le choc ». « Un vote serré en faveur du camp du maintien aurait été un avertissement pour l’UE. Mais une sortie représente un séisme politique », a-t-il commenté, estimant que l’UE « survivra » au prix de « réformes majeures des institutions » pour éviter tout « effet domino ».
La Belgique
L’Europe a pris une « claque », a admis le Premier ministre belge Charles Michel, appelant toutefois à ne pas céder à la « panique ». « Il faut garder la tête froide » et « trouver très vite le chemin pour faire en sorte que l’on puisse faire rebondir le projet européen».
« Avec les collègues des cinq autres pays fondateurs de l’UE (la France, l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas), nous nous reverrons demain (samedi) à Berlin », a annoncé le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.
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